La connaissance basique d'une entreprise s'obtient relativement facilement et rapidement par l'étude des états financiers :
- les évolutions de CA , de BFR, de CAF, de trésorerie, de l'endettement, ...
- les évolution des Soldes Intermédiaires de Gestion : Excédent Brut d'Exploitation (EBITDA), résultat d'exploitation (EBIT) , résultat financier, résultat exceptionnel, résultat net,...
- les ratios ratio d'endettement [dettes /Capitaux Propres],
- les ratios de solvabilité : [actif à moins d'un an/passif à moins d'un an]
extrait du site https://www.lafinancepourtous.com/
Dans le langage courant, être insolvable c’est ne pas pouvoir régler ses dettes lorsqu’elles arrivent à échéance, ou être dans une situation telle que la vente de ses actifs (biens immobiliers, placements financiers..) ne suffiraient pas à régler ses dettes.
La solvabilité d’une entreprise, traduit l’aptitude de celle-ci à faire face à ses engagements en cas de liquidation, c’est-à-dire d’arrêt de l’exploitation et la mise en vente des actifs. Une entreprise peut donc être considérée comme insolvable lorsqu’elle doit en effet plus qu’elle ne possède ou lorsque, sans être en faillite, elle ne peut satisfaire à certaines normes de viabilité financière.
- les ratios de liquidité : [Actif à moins d’un an / Dettes à moins d’un an, [ Dispo & Valeur Mobilière de Placement / Dettes à moins d’un an]
- les ratios de productivité : [EBE/CA], [évolution BFR/évolution CA], [ évolution trésorerie d'exploitation /CA], [ effectif/Valeur Ajoutée] ...
- les ratios des immobilisations : ratio de vieillissement des immobilisations [ dotations aux amortissement/immobilisations brutes], ratio de renouvellement des immobilisations [ Invest / immobilisation brutes],...
- les ratios de rentabilité : ROE [RN/CP],ROI [RN/immobilisations +BFR d'exploitation] ,..
- l'évolution des modes de financements peuvent être aussi accessible dans les annexes:
Le site de la banque de France rapporte une cinquantaine de financement possible https://entreprises.banque-france.fr/accompagnement-des-entreprises/le-referentiel-des-financements-des-entreprises
- les chiffres qui rendent compte sommairement de l'attractivité de l'entreprise pour les investisseurs : le dividende net par action, la rentabilité des actions, le PER [Bénéfice Net Par Action/cours action],...
Les principales qualité de ces indicateurs sont inhérents aux caractéristiques des sources. La collecte des données sources des états financiers est naturellement imposée par une fonction "régalienne" de l'entreprise (la comptabilité) . Le management des données est normalisée par les règles comptables. Les résultat sont approuvés par des entités extérieures à l'entreprise (les commissaires aux comptes). Nous pouvons reprocher à ces indicateurs d'être est une photographie du passé récent de l'entreprise.
Mais au futur, les projections sont libres de toutes les considérations de niveau de risque de l'argumentation. Le plan de trésorerie est soumis par nature à un goût ou à une aversion du risque de l'entreprise. La confiance vient de l'analyse des financeurs.
Une connaissance plus profonde de l'entreprise peut être obtenue par des indicateurs plus "intimistes" .
Certes, les indicateurs internes opérationnels tels que par exemple les respects du délai (taux de service,...), de la qualité ( loupés/retouche, les plaintes clients,...) , du coût (budget,...), des gains de productivité n'ont pas les mêmes caractéristiques "régaliennes" de collecte, de normalité et d'approbation externe que les indicateurs financiers.
Le choix des indicateurs internes opérationnels est un enjeu important du management pour capter en temps réel les signaux faibles, réagir en boucle courte et orienter une évolution et une transition du mangement.
Les difficultés du choix des indicateurs internes jugés pertinents pour les organisations internes sont liées à leurs coûts de collectage et de gestion, leurs homogénéités au sien de l'entreprise et leurs possibles dérives en indicateurs de performance individuelle . Le contrôle de gestion a un rôle privilégié à exercer dans le management de ces indicateurs internes. La sélection d'indicateurs opérationnels est un enjeu managérial important et appelle des talents spécifiques dans chaque entité de l'entreprise. Cette stratégie est la base d'un mangement en mouvement efficace.
Les indicateurs internes doivent permettre d’évaluer l'efficacité d'une organisation d'un processus et construire les plans d'actions nécessaires.
On distingue plusieurs familles d'indicateurs :
Les indicateurs de résultats clients exemple: taux de service, taux de retour client, ...
Les indicateurs de résultats internes
exemple : le taux de loupés et/ou retouche, le temps d'écoulement, la cadence horaire, le rendement opérationnel des moyens, ...
Les indicateurs de moyens exemple: ratio d'activité support/activité standard, les ratios budgétaires, le nombre de réunions, de groupes de travail, l'effectif par catégorie, ....
Les indicateurs d’efficacité qui comparent les résultats et les moyens
Les indicateurs de seuil d'alerte exemple: stock minimum , ratio d'absentéisme,....
Les indicateurs de compétence et de motivation du personnel
exemple: Le niveau de rémunération médian par catégories professionnelles, le turn-over par catégorie professionnelle, le niveau de formation par catégorie professionnelle,...
Il faut prendre en compte que :
1- un indicateur interne doit être mesurable à coût réduit, accessible à tous (auditable), et pertinent
2 - un tableau de bord doit être limité en nombre d'indicateurs (10 à 15 maxi) intégrant les indicateurs internes et financiers
3- chaque niveau d'organisation a un tableau de bord
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