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Des actions d'amélioration de la performance guidées par l'analyse des états financiers

Dernière mise à jour : 11 juil. 2023


Des opérations d’amélioration de la performance peuvent être guidés par l’analyse financière si certains codes fondamentaux des documents financiers sont maitrisés par les opérationnels :

  • La donnée fondamentale à analyser est le chiffre d’affaires

  • Les résultats les plus accessibles pour les non-financier sont issus de l’analyse du tableau de flux de trésorerie : il est comparable à un relevé des entrées et sorties d’un compte en banque de particuliers. En fonction du degré d’expertise , c’est l’examen du bilan, du compte de résultat et les annexes qui complèteront l’analyse.

  • Une période d’analyse de plusieurs année (3 à 5 ans) est nécessaire quelque soit le degré d’expertise

  • Des corrections doivent être apportées à l’analyse financière établies avec les normes françaises si les documents financiers sont établis en normes internationales (IFRS)

  • L’analyse doit suivre un fil conducteur axé sur les différents éléments des états financiers avant de connaitre le poids des variables assignables à la performance recherchée. La proposition d’ordonnancement de l’analyse standard est en général :

1. Le chiffre d’affaires

2. La profitabilité de l’activité selon le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie :

  1. Le résultat d’exploitation, EBE, EBITDA, MOP, RN

  2. Le flux de trésorerie des opérations d'exploitation

3. La trésorerie selon le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie

  1. La CAF, le FCF

  2. Le solde de trésorerie fin d'exercice

4. L’investissement et Le financement selon le bilan et le tableau des flux de trésorerie

  1. L’endettement et les capitaux propres

  2. Les différents types d’investissement : capacitaire, renouvellement, modernisation, diversification, externalisation

  3. les flux de trésorerie liés à l'investiisement et ceux liés au financement

  4. Les différents modes de financement : prêts bancaire, subvention, capitaux propres, obligations, autres

5. Les équilibres financiers selon le bilan :

a. Le FR, le BFR, la TN,

b. L’évolution des capitaux propres et de l’endettement

6. La rentabilité économique et financière



L’Autorité des marchés financiers (AMF) encourage les groupes à décrire dans le détail leurs indicateurs dans leur communication financiers.

Les normalisateurs comptables ont principalement cherché à trouver la façon de fournir une information homogène et transparente aux lecteurs des états financier. Dans les faits ils ont perdus les non-financiers et peut-être certains financiers dans l’analyse des états financiers.

Les principaux standards de la norme internationale IFRS qui impactent l’analyse financière dont les indicateurs sont principalement construit avec les normes du Plan Comptable français sont


Impact des normes IFRS

Les résultats exceptionnels ne sont pas pris en compte


La norme IFRS 15 est complexe dans sa mise en œuvre. Applicable aux exercices démarrant à partir du 1er janvier 2018, la norme IFRS 15 détermine les règles pour la reconnaissance du chiffre d’affaires


Avec IFRS 16 tous les contrats de location sont immobilisés. Seules les locations dont la durée n’excède pas un an ou dont la valeur unitaire ne dépasse pas 5 000 USD échappent à cette obligation. Selon IFRS 16 un contrat de location donne le contrôle de l’utilisation d’un actif identifiable, moyennant une contrepartie.

IFRS 16 a pour effet d’augmenter le montant des immobilisations et de l’endettement.



L’ACTIVITE :

C’est l’évolution évolution du chiffre d’affaires


Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution de chiffres d’affaire sont à rechercher par les évolutions :

  • Du volume vendu

  • Des prix

  • Du mix

  • Des reconversions



LA PROFABILITE : Le résultat net

C’est l’évolution du résultat net et des résultats intermédiaires (soldes intermédiaires de gestion si les charges sont classées par nature comme c’est le cas en normes françaises).


Le résultat net cumule :

  • Le résultat d’exploitation

  • Le résultat financier

  • Le résultat exceptionnel occasionné par des produits et des charges liés à un événement majeur et inhabituel, c’est-à-dire :

o Non lié à l’exploitation normale et courante de l’entité et

o Pas produit au cours des derniers exercices et dont la probabilité qu’il se reproduise dans les exercices suivants est très faible.


Auquel on déduit :

  • La participation des salariés

  • L’impôt sur les sociétés

  • L’amortissement goodwill

· Le droit d’usage est amorti sur la durée de la location. L’amortissement se substitue à un loyer décaissé. Par conséquent, l’Ebitda augmente ;

  • Les paiements relatifs à l’engagement locatif sont considérés comme un remboursement d’emprunt. Seule la part d’intérêt figure en charge, la part en capital venant en diminution de l’emprunt. Le résultat opérationnel courant s’améliore du montant des frais financiers comptabilisés dans le résultat financier ;

  • Ce mode de comptabilisation dégrade légèrement le résultat au début de la location, car les amortissements sont généralement linéaires et la part d’intérêt dégressive avec la durée.

Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution du résultat net sont à rechercher par les évolutions :

  • Du résultat d’exploitation et de leurs composants

  • Du résultat financier et de leurs composants

  • Des dotations et amortissements


Le résultat global :

Le résultat global intègre :

  • Le résultat net dépendant de la performance de l'activité de l'entreprise

  • Et les autres résultats enregistrés dans les capitaux propres et classés en résultat recyclables ou non recyclable indépendants de la performance opérationnelle de l'entreprise.

Selon le référentiel IFRS les éléments du résultat sont enregistrés :

  • Soit dans le résultat net

  • Soit dans les capitaux propres regroupés en autres éléments du résultat global (Other Comprehensive Income en anglais) intégrant principalement l’effet de de la juste valeur, l’effet de de change ou la couverture de trésorerie.

Les principaux éléments des résultats recyclables et non recyclables qui en sont à l’origine sont :

  • Eléments non recyclables en résultat :

o Ecarts de réévaluation des immobilisations corporelles ou incorporelles exigées en comptabilisation à la juste valeur (IAS 16 et IAS 38),

o Pertes et gains actuariels des engagements de retraite à prestations définis (IAS 19),

  • Eléments recyclables en résultat :

o Ecarts de conversion en consolidation des filiales dont les comptes sont établis en devises étrangères (IAS 21),

o Les variations de juste valeur des titres disponibles à la vente (AFS IAS 39),

o Partie efficace des profits et pertes sur couverture de flux de trésorerie (CFH IAS 39)


Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution du résultat net sont à rechercher par les évolutions :

· Du résultat d’exploitation et de leurs composants

· Du résultat financier et de leurs composants

· Des dotations et amortissements

· Des autres résultats recyclables et non recyclables


LA MOP (Marge OPérationnelle) :

Ce ratio permet de connaître le pourcentage d’activité converti en en ventes. Il caractérise la part de performance de l’activité avec la charge de renouvellement des immobilisations (DAP)


Marge opérationnelle = résultat d'exploitation/chiffre d'affaires


Le résultat d'exploitation est parfois remplacé par la marge d'exploitation qui exclut les autres produits et charges d'exploitation


La MOP ne doit pas etre confondue avec la marge brute d'exploitation qui est le ratio entre l'EBE et le chiffre d'affaire



Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution de la MOP sont à rechercher par les évolutions :

· Du résultat d’exploitation et de leurs composants

· De l’évolution du chiffre d’affaires



L’EBITDA :

L’EBITDA est un des indicateurs qui caractérise la capacité à générer de la trésorerie sans prendre en compte les délais de paiement.

L’Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and AmortizationI est le résultat des opérations d’exploitation avant intérêts, impôts et amortissements. Il se rapproche de l’Excédent Bruts d’Exploitation. Il peut être calculé de 2 façons :


En partant du chiffre d’affaires

EBITDA = CA hors taxes + production stockée- consommation de matières premières -consommation en prévenance d’un tiers externes - charges de personnel - impôt et taxe de production

Le ratio Ebitda/chiffre d'affaires caractérise la part de performance sans prendre en compte la charge de renouvellement des immobilisations



Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution de l’EBITDA sont à rechercher par les évolutions :

  • Du chiffre d’affaires

  • Des charges de l’activité



L’EBE :

L’EBE, tout comme l’EBITDA, est un indicateur de capacité à générer de la trésorerie par . L’EBE (Excèdent Brut d’Exploitation) présente comme différence pour son calcul, de ne pas tenir compte des dotations aux provisions d’exploitation. Cela a pour effet que les résultats, lors des calculs, sont toujours supérieurs à ceux de l’EBITDA.


EBE = CA hors taxes + production stockée- consommation de matières premières -consommation en prévenance d’un tiers externes - charges de personnel - impôt et taxe de production+ subvention d’exploitation.


Eléments d’analyse :

Les causes d’évolution de l’EBE sont à rechercher par les évolutions :

  • Du chiffre d’affaires

  • Des charges de l’activité et des subventions


L’ETE :

L’excédent de trésorerie d’exploitation est un indicateur à générer de la trésorerie par l’activité après absorption de la variation du BFR

ETE= EBE- variation du BFR


Eléments d’analyse :

L’ETE doit être positif pour générer du cash



DSO :

Le DSO vient de l’acronyme anglais Days Sales Outstanding qui représente le délai moyen de paiement des débiteur d’une entreprise.


DSO= (Encours total Créances Client d’une période / CA de la même période ) * Nombre de jours de la période soit 360 jours pour 1 an



DPO :

Le DPO, Days Payable Outstanding, désigne le nombre de jours moyen qu’il faut à votre entreprise pour régler ses créances auprès de ses fournisseurs. Le DPO correspond donc à votre délai de paiement, aussi appelé « délai de crédit fournisseurs

DPO = (Total des dettes Fournisseurs d'une période / Coût total d’achat des marchandises vendues dans la même période) * Nombre de jours de la période soit 360 jours pour 1 an



DIO :

Le Days Inventory Outstanding (DIO) mesure le nombre de jours qu'il faut en moyenne avant qu'une entreprise ait besoin de remplacer son inventaire.

DIO = (Inventaire moyen / Coût des marchandises vendues) * nombre de jours dans la période



LE TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE :

Le tableau de flux est comparable à un document qui retracerait l'ensemble des entrées et sorties de trésorerie d’un particulier

Le tableau de flux de trésorerie est une autre méthode de caractériser la performance économique sur une période à condition d’en analyser les catégories de flux financier :

· Flux de trésorerie des opérations d'exploitation : il indique quel excédent de trésorerie a été généré par l'activité propre de l'entreprise résultant de son chiffre d’affaires

· +Flux de trésorerie lié aux investissements : il retrace les décaissements qui résultent des acquisitions d'immobilisations, net des encaissements provenant de la cession d'immobilisations

· +Flux de trésorerie lié au financement : il retrace l'ensemble des encaissements et décaissements relatifs aux choix de financement : apport en capital, versement de dividendes, emprunts émis et remboursés, montants prêtés par les actionnaires, ….

· =Flux de trésorerie total dépendant de la performance de l’activité


· Effet des variations de change

· +Effet des profits et pertes sur couverture de flux de trésorerie

· =Flux de trésorerie total indépendant de la performance de l’activité


· Solde trésorerie début de l'exercice

· Solde trésorerie fin exercice


Le flux de trésorerie de l’activité augmente, car l’amortissement du droit d’usage se substitue au loyer décaissé sur la période. En outre, les frais financiers sont parfois reclassés dans le flux de trésorerie du financement.

À l’inverse, le flux de trésorerie du financement se dégrade car les paiements de loyers sont désormais considérés comme un remboursement d’emprunt pour la part en capital


Le flux de trésorerie des opérations d’exploitation indique la performance de l’activité en termes de génération de cash

· Le flux de trésorerie des opérations d’exploitation indique la performance de l’activité en termes de génération de cash

  • La capacité d’autofinancement augmente:

    • Soit parce que le CA a augmenté

    • Soit parce que les charges ont diminué

  • Le besoin en fonds de roulement diminue :

    • Soit parce que les délais de paiement des fournisseurs ont augmenté et/ou ceux des clients ont diminué

    • Soit parce que le CA a diminué


Le flux de trésorerie lié aux investissements indique l’importance des investissements et leur nature :

  • Les investissements sont-ils des investissements d’immobilisation (croissance interne) ou de rachat d’entité (croissance externe)

  • Les investissements sont-ils des investissements de renouvellement ou d’augmentation de capacité ou d’amélioration de productivité ou de diversification

  • Les cessions sont-elles contraintes par la nécessité de désendettement ou correspondent-elles à un choix stratégiques (recentrage d’activité )


Le flux de trésorerie lié au financement indique le choix des modes de financement : prêt bancaire , obligations , augmentation des fons propres, subvention, ….



LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT :

La capacité d’autofinancement d’un exercice est un des indicateurs qui caractérise la capacité à générer de la trésorerie sans prendre en compte les délais de paiements. Elle est caractérisés par la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables liées au fonctionnement courant de l'entreprise.

Elle ne tient donc pas compte des écritures comptables :

  • Les dotations aux amortissements

  • Les provisions

  • Les reprises sur provision amortissements et transfert de charge

  • Les dépréciations

des écritures comptables liées à des opérations exceptionnelles:

  • Le produit de cession des éléments d'actif et la valeur comptable des éléments d'actif cédés

  • Les subventions d'investissements versés au résultat

Et des opérations exceptionnelles car ponctuelles et sans rapport avec l'activité

  • Les subventions occasionnelles

  • Les opérations exceptionnelles en général par essence de leur caractére aléatoire . En particulier :

    • les charges et les produits sur opérations en capital et sur opération de gestion.

    • Le produit de cession des éléments d'actif et la valeur comptable des éléments d'actif cédés


Les charges du compte de résultat à ne pas prendre en compte pour le calcul de la CAF sont ajoutées au résultat net

Les produits du compte de résultat à ne pas prendre en compte pour le calcul de la CAF sont retranchés du résultat net

La CAF ne tient pas compte des délais de paiement


CAF=

Résultat net (=résultat d’exploitation + résultat exceptionnel + résultat financier – impôt sur les sociétés - participation des salariés – amortissement goodwill

+ dotation aux amortissements et provision)

– reprise d’amortissement et provision

– subventions exceptionnelles comptabilisé au résultat

– produit de cession des éléments d’actif cédés (produit-charge sur opération en capital)

+ valeur comptable des éléments d’actif cédés

(La méthode additive)


Ou


EBE

+ transfert de charges

+ autre produit

- autres charges

+ résultat financier

+ résultat exceptionnel

+/- quote-part de résultat sur opérations faites en commun

- impôt sur les sociétés

- participation des salariés

- amortissement goodwill

(La méthode soustractive)


Les causes d’évolution de la CAF sont à rechercher par les évolutions

· Du chiffre d’affaires

· Des composantes de la CAF



LE CASH-FLOW ET LE FREE CASH-FLOW :

Le cash-flow et le free cash-flow sont deux des indicateurs qui caractérise la capacité à générer de la trésorerie sans prendre en compte les délais de paiements Le Free Cashflow permet d’analyser sur une période la performance économique de l’entreprise par la profitabilité de l’activité, la maitrise du besoin en fond de roulement et le contrôle des investissements au cours d’une période.

CF= CAF - variation de BFR

FCF= CAF - variation de BFR - investissements nets

Le FCF ainsi exprimé ne tient pas compte des délais des flux financiers. Il ne distingue pas les investissements renouvelables de l’activité et les investissements d’opportunité de rentabilité ou de marché. Son évolution sur plusieurs années est plus pertinente pour juger la rentabilité d’une activité.


Les causes d’évolution FCF sont à rechercher par les évolutions

  • Du chiffre d’affaires

  • Des composantes de la CAF

  • Du BFR

  • Des investissements


LES EQUILIBRES FINANCIER DU BILAN :




  • Le cumul des loyers futurs actualisés est comptabilisé à l’actif comme un droit d’usage (immobilisation), et au passif comme un engagement locatif en passif financier non courant et passif financier courant pour la partie décaissable à moins d’un an.

  • La durée de la location (durée sur laquelle les loyers sont cumulés) est égale à la période non résiliable du contrat à laquelle s’ajoute :

    • La durée au-delà de l’option de prolongation, s’il est raisonnablement certain que le preneur exerce cette option ;

    • La durée au-delà de l’option de résiliation, s’il est raisonnablement certain que le preneur ne l’exerce pas ;

  • Un jugement est donc souvent nécessaire pour déterminer la durée sur laquelle les loyers futurs sont immobilisés. Ainsi, si la durée d’amortissement des agencements excède notablement la période non résiliable, il est raisonnablement certain que la durée de la location continuera au-delà de cette période non résiliable.


L’ENDETTEMENT :

Le suivi du fonds de roulement et de la trésorerie nette sont pertinentes quand la stratégie de l’entreprise est de distinguer les emprunts à Moyen et Long Termes pour financer les immobilisations et les crédits Court Terme pour financer le fond de roulement.

Les indicateurs sont alors le FR, le BFR et l’évolution du besoin en FR


Dans le cas où les emprunts ne sont pas affectés, l’indicateur de l’endettement net est plus important.

Les indicateurs sont alors l’endettement net, le ratio gearing = endettement net/capitaux propres


L’endettement net se définit par les emprunts ou crédit MLT et CT- excédent de trésorerie

Les capitaux propres intègrent capital social, les primes d'émission, participations ne donnant pas le contrôle, les réserves, le résultat de l'exercice, le report à nouveau


L’analyse doit prendre en compte :

  • Le poids de l’endettement par rapport au capitaux propres

  • La capacité à rembourser l’endettement.


LA POSITION FINANCIERE NETTE:

La position financière nette se défint par :

actif financier non circulant+actif financier circulant-passif financier non circulant-passif financier

circulant+trésorerie nette


L’analyse doit comprendre :

  • La variation de la trésorerie nette doit principalement s'expliquer par le free cash flow



LE FOND DE ROULEMENT :

Le fond de roulement mesure les ressources dont l’entreprise dispose à moyen et long terme pour financer son exploitation courante en attendant d’être payée par ses clients. Il est aussi appelé FRNG pour Fonds de roulement Net Global. Le fonds de roulement représente la différence entre les ressources à long terme de l’entreprise (capitaux permanents) et son actif immobilisé.

Fonds de roulement = Capitaux permanents - Actifs immobilisés


:

L’analyse doit prendre en compte :

  • Les évolutions de capitaux propres

  • Les évolutions des immobilisations.


LE BESOIN EN FOND DE ROULEMENT :

Si le fonds de roulement d’une entreprise représente la part d’argent disponible pour couvrir ses charges courantes d’exploitation en attendant d’être payée par ses clients, le besoin en fonds de roulement représente la somme dont elle a besoin pour payer ses charges courantes, en attendant d’être rémunérée par ses clients.

Le besoin en fonds de roulement correspond aux liquidités dont l’entreprise doit disposer pour continuer à produire, avant ses encaissements client

BFR exploitation= créances client-dettes fournisseurs- variation de stock

BFR = actif circulant hors trésorerie – passif circulant hors trésorerie

Le fonds de roulement, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie sont intimement liées. La relation avec la trésorerie est la suivante :

Trésorerie Net = FR - BFR

La trésorerie correspond aux excédents des capitaux propres (le FR) diminué des flux d’excédents engendrés par les activités d'exploitation de l'entreprise (le BFR).


L’analyse doit prendre en compte :

  • Les évolutions du CA

  • Les évolutions des délais de paiements

  • Les évolutions de productivité


RENTABILITE ECONOMIQUE :

La rentabilité économique constitue une synthèse entre la rentabilité de l’activité et les moyens engagés.

La rentabilité économique =Résultat d'exploitation / (Immobilisations + BFRE)


RENTABILITE FINANCIERE :

La rentabilité financière constitue une synthèse entre la profitabilité et les capitaux propres engagés

La rentabilité financière= résultat net / capitaux propres.

= (résultat net/CA) * (CA/actif total)*(actif total/capitaux propres)

QUELQUES RATIOS DE REFERENCE


Les valeurs sont issues de différentes sources et doivent être contextualisées









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